Une amie et un ami

C’est l’histoire d’une amie et d’un ami qui allaient boire une bière un samedi soir en toute amitié bien sûr.

Il en fallait de peu, jusqu’au moment où cette amie se mit à craindre le pire car son ami, appelons le Pierre se mit à rire avant de pleurer à chaude larme.

Mais qu’arrivait-il donc à Pierre pour pleurer ainsi, ne lui fallait-il pas un peu d’aide ce soir, car d’habitude il ne pleure pas ainsi.

Notre amie bien embêtée par la mauvaise joie de son ami se mit à boire de plus belle pour comprendre ce qui lui arrivait. Et ainsi, elle aussi se mit à rire avant de pleurer à chaude larme pour ne plus pouvoir s’arrêter elle aussi. 

Mais quelle histoire que celles de ces deux amis qui ne réussirent jamais à s’arrêter de pleurer, et cela jusqu’à ce que la barmaid, une femme blonde et rondelette comme une boule de pétanque niçoise en mode “cochonnet for ever“, se mit à les haranguer en hurlant: 

« Dites donc, ça vous direz de continuer à boire mais dehors sur la chaussée glissante, afin que je vous donne une bonne leçon les amis du jour et à venir? »

« Quoi! Sur le trottoir! » Hurla de rage Pierre, qui comprit à présent pourquoi il était entrain de pleurer. En faite, sa peur était de se retrouver seul en compagnie du trottoir pour ignorer à tout jamais son savoir en matière de bonnes idées à partager au monde, qui selon lui ne l’appréciait pas assez.

Mais son amie, appelons la Nadia, se disait que pour pouvoir créer il faut déjà y penser. Et cela n’est pas des plus facile lorsqu’on pleure tout le temps un chagrin inespéré, et fort peu important si l’on en croit les dernières nouvelles en matière d’usage abusif du téléviseur sur la planète. Surtout en ces jours de harcèlement manichéen et délétère pour les bonnes personnes en recherche de calme et d’amitié non tronquée bien évidemment.

« Il s’agit là d’une bonne idée madame la barman, pour nous sortir de nos pleurs, que de nous faire peur avec la grâce du bodybuilder en manque de stéroïdes à avaler, pour ne plus voir nos tronches de dératés entrain de pleurer leur ignorance sur la banquette de velours rouge, qui nous tiens encore en éveil quelques peu matinal, il est vrai, pour un établissement de renom comme le vôtre »

Les habitants commençaient à ouvrir leurs volets, tandis que grâce à Olivette notre barmaid, les deux amis comprirent qu’aimer une idée de la vie ne suffisait pas pour ne plus pleurer, qu’il fallait aimer créer la vie pour y voir plus clair dans les lustres du cabaret chantant de la vie en général.

Voilà pourquoi nos deux amis ne comprirent pas encore qu’il ne fallait pas lire la vie dans le marc de café du matin aseptisé et sans espoir de bonne nouvelle. Mais plutôt se mettre à chercher le sourire du jour dans la créativité ambiante du petit garnement qui n’aime pas les murs blanc, et préfère ceux colorés par la vie en général, du tagueur patenté à l’architecte malicieux et sans idée préconçu du modèle architectural à suivre pour s’intégrer dans la bien pensance généralisé du monde actuel.

Bref rien ne sert de boire ou de fumer à outrance, si on a rien à se reprocher de grave dans la belle existence qui nous demande de continuer à aimer les amis, quoi qu’il en soit, noir ou jaune, bleu ou vert. Il en est ainsi pour se supporter et supporter la vie qui va s’achever surement un de ces jours prochain si demain n’arrête pas de fumer ou de boire.

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