Les annonces de la nouvelle mère, celle qui se demande où est passé l’enfant du monde qu’elle aimait tant. 

La plus grande des mamans que j’ai connu est la mienne, celle qui me donna à manger et à boire alors que je n’avais même pas encore pointé le bout du nez hors de son giron, dit maternel.

Je me demande ce que diraient aujourd’hui les extrémistes du message enfantin à ne surtout pas avoir pour ne rien reprocher à sa mère, à l’univers et au nouveau monde à mieux cerner pour ce faire.

Les aboiements du chien de la voisine me rappellent soudain que je ne suis pas une mère en premier lieu mais une femme, de celles qui aboient lorsque leur féminité n’est pas reconnue par l’homme, le vrai, mais aussi par la femme, la vraie également.

Il serait plus que temps, que de consacrer cette fête dite des mères aux âmes les plus valeureuses en la matière. Celles qui trouvent que se gargariser de Ricoré le matin fait trop ringard face à la nomenclature moderne en matière de café et autre frappuccino à reconnaitre, pour mieux se sentir femme au bord de la terrasse dudit fameux café, en référence aux multiples choix de graines et de mixtures caféinées ou non pour mieux survivre à la masse d’indigents qui parcourent une journée de femme. En effet être mère ne signifie-t’il pas qu’il faille enfanter en tout premier lieu? D’où le principe de la fête où chaque mère reçoit désormais le fameux collier de nouilles traditionnel offert par lesdits enfants les plus sages du monde, à l’heure de la remise du collier et du fameux poèmes qui s’y adjoint en général.

Que de mots d’amour déclinés en quatre mille façons sur un bout de papier crépon ou chiné dans les tiroirs de la maitresse d’école, pour nous dire à nous les femmes qu’on a bien fait d’enfanter sinon on ne pourrait plus rien fêter depuis le temps. A force de nous faire dire que la femme est le malheur de l’humanité pour avoir croqué une misérable pomme , il faut maintenant se résoudre à vivre accroché à la lumière céleste par l’intermédiaire de ce merveilleux et élégant collier de nouille qui nous rendrait digne d’être une femme sur terre.

Mais enfin Régine, vas-tu cesser maintenant de grommeler sur ce jour si prestigieux dans la dignité d’une femme, mère de surcroit? me direz-vous face à autant d’inepties de ma part .

Mais non je ne grommelle pas, au contraire je réfléchi! Ça tombe bien je suis blonde donc pas d’inquiétude, ma réflexion sera courte et sûrement idiote comme toutes les blondes de mon âge selon la légende de l’absurde idiot également, lorsqu’une femme ose lui faire remarquer qu’elle n’a jamais mangé de pomme et qu’elle préfère les poires qui, comme lui se moquent de savoir si dieu existe ou non pour bien pouvoir enfanter par la suite. Le problème c’est que je ne suis pas une de ces blondes maladroites qui, préfèrent se résoudre à feindre l’absurdité pour ne pas être reconnues comme une femme intelligente. Oui il parait que ça fait peur aux hommes…

Moi j’en sais rien si ça leur fait peur ou non, en tous les cas cela ne m’a pas empêché d’être valeureuse à mes deux accouchements bien compliqués, tout comme à la fin du monde où je serai sûrement aussi être valeureuse. J'expliquerai au crétin que la fin du monde c’est pas une éclipse tueuse, mais une femme qui ose enfin dire que son nom est Femme et son prénom Agnès ou Michelle peu importe, tant qu’il la définie en être vivant plein de sincérité et de bonne humeur, pour ne plus oublier qu’être femme c’est non seulement enfanter dans la douleur parfois certes, mais également rire à gorge déployée lorsque la main du bonheur nous sourit. Et pour ainsi dire ne jamais se mettre à pleurer sur son sort, car nous en sommes autant responsable que les âneries qui nous définissent parfois, tout simplement par ce que nous laissons faire.

Alors que dire de plus pour cette belle fête pleine d’enfants malheureux qui n’ont pas de belles mamans à souhaiter, en ce jour de la sainte mère universelle sur mon petit jardin familial?

Peut-être que dieu existe ou pas, mais en tous les cas la plus belle des réponses serait qu’il y a toujours une femme prête à être mère s’il le faut, même si l’enfant n’est pas le sien, elle pourvoira à la plus grande des passions sur terre, l’amour. Mais oui! L’amour, ce truc surfait et sans intérêt qu’on met à toute les sauces sans jamais se l’avouer à soi même, que l’on s’aime. Pourtant faudrait peut être commencer par là, se l’avouer à soi-même avant de l’avouer aux autres.

Alors chères mamans ou autres mamans sans enfants prévenant à chérir, ne craignez rien, car si vous vous aimez la fête sera encore plus belle et sans naufrage culinaire ou autre méfait d’un papa entrain de cuire la dinde ou le cake pour l’occasion(je rigole il font de leur mieux …)

Il est temps de vous laissez, car ma dinde à moi se mue en barbecue dont je sens déjà l’odeur m’emplir les narines, ainsi que les rires de ma famille aussi joyeuse qu’une basse-cour lorsqu’il s’agit de vivre ensemble un moment des plus convivial comme celui-ci.

Bonne fête des femmes-mère ou autre femmes, toutes les plus belles les unes que les autres en ce jour du sacro saint collier de nouille éternel.

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