Sachant que la pluie amène le beau temps et que la neige amène l’hiver,  il est temps à présent de se pencher sur la matière que pourrait apporter le feu et la glace:

La neige en avait tellement marre d’avoir combattu tout l’été qu’elle décida dans un brin de  fantaisie de devenir de la glace, celle qui dure et ne fond plus jamais. Elle en avait marre de ne pas se transformer en neige éternelle sur ces grands plateaux himalayen, là où on domine le monde. Elle en avait tellement marre qu’elle voulut elle aussi devenir éternelle, mais ce serait sous forme de glace et de feu .

Comment ça de glace et de feu? Les deux ne sont pourtant pas compatible si on suit les lois de la physique-chimie apprise comme tout le monde à l’école.

Oui mais, par ce qu’il y a un mais, la glace ne fond que si on le lui demande la haut dans l’Himalaya imaginaire de mes années de géographie et d’histoire dans ce même lycée et collège. Et ce mais, il reviendrait à dire que la glace se transforme en feu avant de devenir elle aussi éternelle pour l’avenir et aux yeux de tous en fait.

Regardez la main du chaperon rouge lorsqu’elle se met à trembler avant d’ouvrir la porte de sa mère-grand, elle se transforme en glace, celle qui pétrifie, déverse sa sueur glaçante sur les genoux du malheur qui nous attends. Dans la plus grande des craintes, ces derniers se mettent à trembler dans la foulée inexacte parfois, de notre choix précieux et des plus  recommandé par notre cerveau lorsqu’il faut prendre une décision en urgence.

Les 90 ans de la grand mère en question, celle qui fut à priori mangé par un loup ne l’avait pas empêchée de se transformer en feu, celui qui excommunie, révolte et dégèle de suite les glaces dites éternelles.

Ainsi avec un peu de recul je dirais que cette fable très actuelle sur le choix de devenir feu ou glace me rend des plus attentives. Mais oui, qui suis-je pour souffler le chaud ou le froid sur la terre, à part peut-être une sorte d’écrivain fantasmagorique qui se prend pour un sauvage lorsqu’il a envie de mettre le feu au paysage audiovisuel et radiophonique lorsqu’il entend les conneries actuelles sur les ondes de toutes les sortes soient-elles. Mais je préfère rester de glace pour ne pas me transformer en colère éternelle, celle qui ne s’arrête jamais et provoque toute sorte de subterfuge pour se laisser convaincre de son bienfondé actuel ou passé voire futur.

Ainsi le feu me transforme en glace et vice versa parfois lorsque, la main du petit chaperon rouge n’ose pas ouvrir la porte qui lui permettrait de retrouver la sérénité en se transformant en feu l’espace d’un instant, pour ne plus avoir à subir la glace immonde du péché originel, celui qui intervient sur tous les fronts de la guerre actuel, du nauséabond massacre humanitaire à la terreur des peurs du passé encore si présent.

Ma foi je préfère la glace au feu, mais parfois il faut que je me fasse contrition pour ne plus avoir à penser que moi aussi je suis le feu qui bouillonne lorsque, j’étale ces quelques mots sur la page d’humeur de mon petit blog d’artiste auteur en voie de grandir elle aussi, sur tous les fronts et mon prochain message sera celui de la délivrance peut-être pour ma main de glace qui attend et attend que le feu se déclare pour enfin pouvoir dominer le monde de mes petites histoires sans feu ni glace à attiser.