La main du démon ne vaut pas celle de la lune lorsqu’elle s’exprime avec vigueur le soir où elle est pleine de souffrance et d’inquiétude. 

Il s’agit là, non pas d’une excuse pour vous expliquer que la pleine lune me fait peur, ou engendre des loups garous et des monstres de toutes sortes, mais juste d’un moyen de vous dire que je ne suis pas de celles qui pensent que la lune s’exprime différemment des humains finalement, lorsqu’elle est triste et sans avenant pour nous le faire comprendre. C’est pourquoi je me suis dit qu’une bonne séance de pleine lune partagée avec mes amis de la forêt des contes oubliés me permettrait peut être de lui rendre hommage en ce jour, où son coté obscur et plein de blancheur volontaire apparaît encore une fois à ma fenêtre du séjour, peu enclin à me dire que tout va bien ou mal.

La maison est noire de monde parfois lorsque la lune parait sous mon vitrage peu lavé et qui nécessiterait un bon coup de shampouinage à cet effet, mais passons là les soucis de shampouinage et autre ménage que je déteste faire et rendre publique de la sorte.

Il faudrait néanmoins comparer la lune et son acolyte principal, celui qui vient le jour et jamais la nuit comme pour nous dire, regardez je suis le plus beau, le plus grand, le plus chaud, le plus….

Mais non c’est de la lune que je veux parler, celle qui m’intrigue et me donne soif parfois lorsque, la nuit je n’arrive plus à discerner les vrais monstres des faux, ceux qui enjambent mes rêves parfois peu probables, mais parfois bien prémonitoires également. Comme ce soir là, où plus rien n’importait à part la vie du future rejeton qui se sentait défaillir face à la presse carrée d’une femme mère que je n’étais pas encore devenue. Vous aurez compris mon allusion à la maternité qui, chaque nuit de femme non marié se demandait si un jour tel miracle allait se prolonger au delà de mes rêves les plus fous sur terre.

Mais oui ce soir là, je me confiais non seulement à la lune mais également à la marée basse qu’elle était sensée faire remonter pour adoucir mon moral de femme qui, se demandait si l’amour d’une lune pourrait suffire à la fin du monde à venir pour elle.

Mais que dire du flagrant délit de vol alors lorsque, mon histoire de vie parut au journal non télévisé mais bien local pour signifier à la populace que je m’étais gaufrée en voiture et non habillée de mes plus beaux habits, pour revêtir la tenue idéale du gamin idéal pour une société dite idéale.

Bref la lune ne m’apporta pas beaucoup de réponses à part des questionnements sans cesse nouveaux et sans réponses à court terme.

Mais voilà qu’aujourd’hui après des années à me demander ce que la pleine lune pouvait bien m’apporter à moi, et non au jardinier dévergondé face à la beauté de son astre préféré selon les almanachs du temps passé et à venir. 

Enfin je me retrouvais avec une réponse et bien plus interessante que: « la lune ça sert juste à faire monter et descendre l’océan pour chercher les huitres et les moules sur mon lieu de vacances préféré ». Ben oui la lune m’a donné un petit signe d’espoir en me faisant le clin d’oeil le plus sympathique, celui de toujours regarder devant soi et non pas à côté ou derrière comme la plupart du temps, car c’est devant que se trouve la réponse en moi, en nous tous finalement, car la lune m’a montré l’étoile du berger celle qu’il garde comme de la précieuse roche à ne surtout jamais divulguer à l’humanité.

Et pourquoi donc? Me direz vous .

Par ce que l’étoile du berger, elle cherche à guider tout l’univers grâce à la lueur de la lune blanche et ronde, celle qui annonce parfois les malheurs les plus improbables lorsqu’elle, se fait pleine de ressentiments et de mauvaise haleine dictatoriale sur les mers et le océans, mais c’est aussi celle qui nous fait rêver lorsqu’elle, se fait nouvelle dans la douceur du ciel étoilée sous l’amertume du père des images communes sur terre.

Les mauvaises habitudes sont de toujours considérer la lune comme secondaire, car elle survient la nuit, sans que personne ne sache pourquoi. 

Elle ne nous irradie pas plus de ses bonnes lumières parfois, mais pour cela nous avons le soleil et son savoir existentiel lorsqu’il nous montre encore cette année que le climat, la météo, et les coups de chaleurs incertains c’est lui qui le décide et pas le charlatan de base qui se pense au dessus de tout, alors que son savoir se place bien en dessous du soleil et de la lune, sur terre, là où les efforts de rendement son bien plus difficiles à comprendre pour l’humanité.

 Car ils n’y connaissent rien les humains aux conversations entre la lune et le soleil, et finalement c’est ce qui me fascine le plus, l’ignorance de la véritable réalité, celle qui s’y trouve au sommet du plus grands des monts, sur l’Himalaya, là où seules les vrais âmes peuvent y grimper sans Sherpa ni guide lumineux ou pas, mais à l’abris de notre montagne intérieure, celle que nous n’arrivons généralement pas à grimper à moins de se prendre pour la lune, bien évidemment.

Voilà pour mes élucubrations célestes du jour, un point d’honneur me pris à vouloir saluer la lune et ses bienfaits de nettoyage en ces jours où seule la pluie arrive encore à nettoyer quelque chose, surtout quand l’orage se fait attendre pour essuyer les plaies de l’univers tout entier.

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