I. La mariée qui retient la lune sur son sol de femme pourtant on ne peut plus épanouie. 

Il était une fois une femme qui se demandait comment régir son monde de femme sans déplaire à la lune qui, venait l’éclairer de ses lumières aussi blanchâtres que son corps de femme réuni à sa main de fée du logis ordinaire.

Elle s’appelait Ambre, du nom de la véritable pierre de lumière, celle qui éclaire les nuits de son jour. Celle qui lui dit comment régir son monde de femme sans ressembler à celle qui la retient au fond de son lit lorsque, l’amour lui dicte ses pensées et ses revenus de femme souffrant de ne pas être reconnue par ses pairs. Pairs qui d’ailleurs ne savent pas encore qu’elle va partir loin d’eux, loin du monde actuel en se référant à sa passion pour la lune aussi blanche que son savoir à elle.

Ambre voulait retrouver la paix du monde familial en s’occupant uniquement de son corps de femme, car il lui faisait mal, si souvent, sans jamais la laisser tranquille. Et d’autant plus lorsque la lune survenait dans son cycle de femme, usée par la mort sans cesse renouvelée d’une matrice qui jamais ne lui donnerait le moindre enfant en retour.

Les enfants, elle en rêvait nuit et jour parfois, sans savoir comment les faire venir dans son petit vendre tout rondouillet, à force de manger des hormones de croissances animales. Vous savez celle qui nous font grossir par la force des choses lorsque, le passé et le futur n’arrivent pas à se rejoindre sur le siège de la vie, les soirs, lui interdisant de se mêler de sa vie de femme en lui donnant le mal de ventre habituel du jour.

Ambre voulait tellement un enfant qu’elle s’en référait à la lune tous les soirs, lui interdisant de se mêler de sa vie de femme en lui donnant le mal de ventre habituel du jour 28, celui qui signifiait la fin du cycle de la vie pour elle, car jamais elle ne le vit débuter au sein de son propre ventre de femme.

Son compagnon l’aimait du mieux qu’il pouvait, cédant au moindre caprice en ce sens, lui faisant l’amour là où elle le souhaitait, mais jamais sans rancoeur ou la moindre notion de stress en retour, car il l’aimait de tout son coeur.

Ambre l’aimait aussi, mais elle se refusait à lui dire que sa main de femme regrettait les soirées de son enfance, où sa mère et son père lui interdisait de mener la grande vie, les sorties entre amis au bar du coin ou encore les soirées cinés à fantasmer sur le dernier bellâtre idolâtré par toutes les jeunes filles du moment.

Elle aurait tant voulu, elle aussi, se référer à la belle actrice sans peur d’une vertu dévalorisée pour ainsi séduire le bel amant du soir nouveau. Mais Luc son cher et tendre l’attendait toujours au plus profond de son sommeil, pour ne jamais la décevoir de toutes ses forces lorsque, lui aussi, cherchait à comprendre pourquoi la mort cyclique de ce corps de femme revenait à chaque nouvelle lune, sans jamais lui donner la foi du corps certain. Celui qui lui donnerait cet enfant tant attendu de part et d’autre, et du monde en entier. Car que serait une femme sans enfant à son propre compteur de mère, ainsi déterminé par la volonté commune le jour même de sa naissance à elle aussi.

Ainsi sa propre mère l’éleva à la main du serment d’hypocrite lui-même, celui qui ne met jamais en doute les capacités d’enfantement d’une femme, la projetant sans cesse au sommet du mont des fertilisants d’antan, celui qui permettait à la jeune fille de procréer sans craindre la fausse couche puisque, seul l’amant décidait si oui ou non elle était désirable pour lui.

Mais les temps ont changé et le monde se met à chanter la gloire de celle qui n’enfante plus au sommet du cycle régulateur de la vie. Celui que la lune nous impose en tant que femme épanouie, mais au cycle du savoir scientifique. Celui qui nous dit d’être nous-même tout en nous volant la plus grande partie de nous-même, la lune. Celle qui nous aide à évacuer la peur du néant chaque mois en nous disant que tout va bien, la matrice fonctionne, elle nous attends en retour pour une prochaine fois. N’ai pas peur car moi la lune te donne la meilleure des visions de l’univers, la tienne, lorsque ton corps et ton coeur seront prêts à l’enfantement tant désiré.

Il était temps pour Ambre de comprendre que son nom de femme n’était pas à l’origine de son désir d’enfant, mais son regard parental face à sa situation de femme. Celle qui ne sait jamais comment faire pour s’en sortir lorsque, son père ou sa mère se prennent pour ses dirigeants d’une vie qu’elle n’a finalement pas choisi.

« Mais pourquoi faire un enfant » se disait-elle si souvent, si c’est pour lui dire quoi faire, que faire et encore plus lorsque le choix du nouveau monde s’impose à lui sous l’égide de l’ancien. Celui qui ne veut que contrôler la femme au moyen de contraception souvent néfaste pour son corps, alors qu’elle même arrive à se dire qu’elle n’en veut pas d’enfant, au point de ne plus pouvoir voir sa propre contraception mentale en face.

« Il va falloir faire un choix » se dit-elle au son du regard de la nouvelle pleine lune qui illumine son petit ventre tout rondouillet, non pas par l’absorption du nouveau monde en son sein, mais par la peur de ne jamais l’atteindre, ce nouveau monde qu’elle aimerait tant connaître pour ne plus avoir peur d’enfanter.

Oui mais voilà, la peur l’empêchait d’avoir ne serait-ce qu’un petit embryon à faire grandir jusqu’au dénouement tant attendu d’une femme, la naissance de son nom de mère. Celui qui plait tant à la société, car une femme sans enfant est souvent incomprise, non diminuée de sens certes, mais incomprise car dans l’incapacité de faire ce qu’une femme doit faire, donner la vie.

Mais donner la vie est-ce seulement enfanter ou donner la main à l’avenir ainsi, au lieu de réfléchir au sens même de la vie, être et ne pas paraître.

Il était temps pour Ambre de réfléchir à ce que paraitre et être pouvait signifier dans son quotidien. Elle voulait être, mais pourtant paraître lui semblait si difficile à présent, car comment paraitre au bout de cinq ans de mariage si la lune ne vous y autorise toujours pas. Car pas d’enfant, donc pas de mot mère au bout des lèvres du lambda qui la croise au quotidien. Elle avait peur de disparaitre à présent, au son de l’être et du paraitre, sans jamais se dire qu’elle pouvait invoquer la lune.

Jusqu’à ce soir…

Elle était assise, sur son sol en carrelage bariolé de bleu, de blanc et de noir, car la victoire du carrelage est toujours plus simple lorsqu’on en accorde les bonnes couleurs. Et ces espoirs de bonnes couleurs s’accordaient sur son ciel de futur femme sur terre, car la main de la lune blanche et bleutée allait la sortir du noir de ce marasme éternel d’une femme sans enfant à concevoir, mais si pleine de vigueur pour lui donner la vie.

Elle était allée voir Maria, une vieille chamade du quart d’an précédent la fin du monde qu’elle espérait tant, elle aussi, pour enfin apparaître en tant que femme honorable auprès du voisinage réfractaire à la notion de temps éternel et céleste. Mais peu importe laissons là Maria pour l’instant, car il était temps de concevoir la vie nouvelle pour Ambre et son chapeau de femme trop grand pour elle.

Elle avait même pensé à partir s’exiler au pays des amazones d’alors, là ou même Wonder Woman fut une exception en naissant parmi une peuplade de femmes épanouies sans jamais venir au monde par un miracle assez décadent, voir inexpliqué par la bande dessiné qui la fascinait tant durant son enfance.

« Une femme aux super pouvoirs, ne serait-ce pas formidable? » rêvait-elle avant de rencontrer son prince charmant et de se rendre compte que son seul super pouvoir était de faire la vaisselle en même temps que les devoirs du boulot, en essayant de se remémorer ce que la conversation avec le patron ce matin pouvait bien signifier pour son futur poste de manager, au service d’hommes aussi rudes qu’elle.

« Pas d’enfant » avait-il dit à de multiples reprises. « Car je vous fais confiance, vous êtes une femme de parole, de celles qui ne reculent pas devant la charge et la masculinité de la tâche  »

Tout en lavant la dernière assiette elle s’était un jour dit qu’il fallait être nulle pour accoucher d’un mioche, alors que le patron nous ventait en femme forte et sans atours négligeable pour autant, car un tailleur aiguise toujours l’oeil du collaborateur réticent s’il est aguerri à la femme et ses beautés, pas toujours cachées. Mais aujourd’hui tout cela l’exaspérait, elle s’était laissée convaincre au plus profond d’elle même qu’une femme se devait d’être forte et presque masculine en pensée, pour devenir rentable et véritable de sens dans une entreprise aussi bien coté en bourse que la sienne.

Mais que nenni.

Et c’est là que l’influence de la pleine lune de ce soir lui donna le coup de grâce tant attendu. Non pas celui qui allait détruire son nom de femme auprès du monde actuel, mais celui qui allait le révéler.

Eh oui il faut bien un coup de pouce de l’astre lunaire pour ainsi se révéler non seulement à l’univers des bien pensants, mais seulement à soi même, au sommet du firmament de la vérité céleste, celle qui demeure inconnue pour la plupart des activistes du boulot à tout prix.

Mais qu’en serait-il si une femme comme Ambre commençait à se dire que le boulot c’est bien, c’est gratifiant par un salaire , une bonne note, comme à l’école quoi! Où le meilleur élève serait celui qui se conformerait le mieux aux exigences de la maitresse, mais sans jamais évoquer ses divergences et ses bonnes notes à lui aussi, lorsqu’il se fait remarquer par sa différence et son état d’esprit de libre penseur, et de femme en occurence ici.

Ainsi Ambre se mit à réfléchir sur son état d’âme, à toujours devoir procréer pour la bienséance familiale. Mais n’en faisait-elle pas de même en ne procréant pas pour préserver la bienséance du monde de l’industrie dont elle dépendait financièrement.

Voilà un axe de réflexion qui la menait ainsi ce soir sur son carrelage, devant une baie vitrée qui ne pouvait plus contenir les lueurs blanches et bleutées de la lune qui, se reflétait à travers son vitrage peu résistant aux lueurs ainsi mises en avant par la nuit et les étoiles du firmament céleste.

Il fallait la voir, ses cheveux ainsi bouclés par la lueur du soleil de la nuit entre ombre et lumière, comme pour chercher l’équilibre entre sa famille et son désir de femme mariée avec enfant, et le boulot et son désir de femme célibataire sans enfant prête à séduire n’importe quel client récalcitrant.

Mais bon, allait-elle pouvoir se décider, faire une aparté dans sa vie de femme pour réfléchir enfin à ce qu’elle voulait et non pas ce que l’autre voulait, ce schéma directeur d’une femme pourtant on ne peut plus nécessaire au près de n’importe quel système de fonctionnement hormonal ou non sur terre.

Il fallait donc réfléchir, mais si peu en fait, car la lune lui avait donné la réponse, en soufflant à son oreille:

« Ambre réveille-toi car tu est le soleil de ta vie, marche vers demain sans craindre après demain, car moi la lune je reviendrais tous les 28 jours pour te donner la solution. Attend-moi avec patience et je t’expliquerais pourquoi tu as tant besoin de moi aujourd’hui. Mais en attendant profite de la lumière du soir bleuté et blanchâtre, pour entrevoir ton prénom si beau et fantastique de joie véritable en retour, pour te mettre à chercher mes quarts de lune, ceux qui t’amènerons à ma nouvelle phase pour ensemble décrypter ce qui ne va pas, sur ton nom de femme pourtant merveilleux au sens propre du terme, sans arrière pensée ni témoin idiot pour dire le contraire.

Allez Ambre prends-toi en main et lève-toi vers l’inconnu, car nous allons d’ici la lune nouvelle à venir réfléchir au sens de la vie pour une femme.

Rejoins-moi d’ici peu pour faire le point d’étape d’une histoire sans cesse dans le bon ordre pour une femme, ou un homme, s’il veut bien entendre les contes de la marée d’une lune qui, sait où et comment attirer la femme vers elle-même et son fort intérieur. Celui qui la mènera au plus profond de ses désirs sans jamais perdre de vue qu’elle n’est pas innocente de droit et de vertus sur son chemin de vie sur terre. »

La femme, voilà le maître mot de la lune en ce moment.

La femme, celle qui sait comment enfanter, alors qu’elle ne sait même pas comment prendre soin de son nom de femme véritable de sens et d’amitié sur cette terre qui, l’accueille en maitresse de maison idéale face à la vertu du plus abruti des hommes parfois, lorsqu’il n’y comprend rien à la femme et son désir de devenir vraie sur terre.

Une vraie femme sans obligations légendaires et parasympathiques à avoir au quotidien. Voilà ce qu’Ambre venait de demander à la lune et elle allait lui répondre par quarterons parfois, mais surtout en bonne et due forme à chaque fois que sa lumière se veut pleine et nouvelle pour ainsi nous réjouir nous aussi des réponses qu’elle va donner à Ambre.

 

Ainsi je vous attends à la prochaine nouvelle lune du 13 novembre, jour important pour moi. Car cette date signifie la réponse d’une pleine lune lorsque, l’enfant tant désiré vient à paraître à travers les fenêtres non pas d’une baie vitrée comme ce soir, mais à travers la main d’une femme qui se cherche sans cesse sur les pavés du monde à venir.

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